martes, 14 de mayo de 2013

Un lundi musical

Aujourd'hui nous avons joui d'un lundi très musical et nous avons écouté deux chansons en Français chantées par deux chanteurs qui ne sont pas français.

La première chanson a été Aïcha, de Cheb Khaled, un chanteur Raï Algérien.


Comme si je n'existais pas,
elle est passée à côté de moi
Sans un regard, reine de Saba,
j'ai dit, Aïcha, prends, tout est pour toi

Voici, les perles, les bijoux,
aussi l'or autour de ton cou
Les fruits, biens mûrs au goût de miel,
ma vie, Aicha si tu m'aimes!

J'irai où ton souffle nous mène,
dans les pays d'ivoire et d'ébène
J'effacerais tes larmes, tes peines,
rien n'est trop beau pour une si belle

Aïcha, Aïcha écoute-moi,
Aïcha, Aïcha t'en vas pas,
Aïcha, Aïcha regarde moi,
Aïcha, Aïcha reponds-moi

Je dirais le mots des poèmes,
je jouerais les musiques du ciel,
je prendrais les rayons du soleil,
pour élairer tes yeux de reine

Oooh! Aïcha, Aïcha écoute-moi,
Aïcha, Aïcha t'en vas pas

Elle a dit: "Garde tes trésors,
moi, je vaux mieux que tout ça.
Des barreaux sont des barreaux même en or
Je veux les mêmes droits que toi
Et du respect pour chaque jour,
moi je ne veux que l'amour"


La deuxième chanson a été parle-moi interprétée par Isabelle Boulay, Québécoise.



Je ne sais plus comment te dire
Je ne trouve plus les mots
Ces mots qui te faisaient rire
Et ceux que tu trouvais beaux

J'ai tant de fois voulu t'écrire
Et tant de fois courbé le dos
Et pour revivre nos souvenirs
J'ai même aussi frôlé ta peau

Oh, dis-moi
Regarde-moi
Je ne sais plus comment t'aimer
Ni comment te garder

Parle-moi
Oui parle-moi
Je ne sais plus pourquoi t'aimer
Ni pourquoi continuer

Tu es là, mais tu es si loin,
De moi

Je ne sais plus comment poursuivre
Cet amour qui n'en est plus
Je ne sais plus que souffrir
Souffrir autant que j'y ai cru

Mais je sais qu'il me faut survivre
Et avancer un pas de plus
Pour qu'enfin cesse la dérive
Des moments à jamais perdus

Oh, dis-moi
Regarde-moi
Je ne sais plus comment t'aimer
Ni comment te garder

Oh, dis-moi
Regarde-moi
Il y a la vie dont on rêvait
Celle qui commençait
Oh, parle-moi
Parle-moi
Je ne sais plus pourquoi t'aimer
Ni comment continuer

Oh, dis-moi
Oh, dis-moi
Dis-moi, si tout est terminé
Si je dois m'en aller

Oh, parle-moi
Parle-moi
Regarde-moi
Regarde-moi
Regarde-moi
Regarde-moi


Mais encore nous avons eu une surprise agréable : Dans le port d'Amsterdam du Belge Jacques Brel.


Dans le port d`Amsterdam
Y a des marins qui chantent
Les rêves qui les hantent
Au large d`Amsterdam
Dans le port d`Amsterdam
Y a des marins qui dorment
Comme des oriflammes
Le long des berges mornes
Dans le port d`Amsterdam
Y a des marins qui meurent
Pleins de bière et de drames
Aux premières lueurs
Mais dans le port d`Amsterdam
Y a des marins qui naissent
Dans la chaleur épaisse
Des langueurs océanes

Dans le port d`Amsterdam
Y a des marins qui mangent
Sur des nappes trop blanches
Des poissons ruisselants
Ils vous montrent des dents
A croquer la fortune
A décroisser la lune
A bouffer des haubans
Et ça sent la morue
Jusque dans le coeur des frites
Que leurs grosses mains invitent
A revenir en plus
Puis se lèvent en riant
Dans un bruit de tempête
Referment leur braguette
Et sortent en rotant

Dans le port d`Amsterdam
Y a des marins qui dansent
En se frottant la panse
Sur la panse des femmes
Et ils tournent et ils dansent
Comme des soleils crachés
Dans le son déchiré
D`un accordéon rance
Ils se tordent le cou
Pour mieux s`entendre rire
Jusqu`à ce que tout à coup
L`accordéon expire
Alors le geste grave
Alors le regard fier
Ils ramènent leur batave
Jusqu`en pleine lumière

Dans le port d`Amsterdam
Y a des marins qui boivent
Et qui boivent et reboivent
Et qui reboivent encore
Ils boivent à la santé
Des putains d`Amsterdam
De Hambourg ou d`ailleurs
Enfin ils boivent aux dames
Qui leur donnent leur joli corps
Qui leur donnent leur vertu
Pour une pièce en or
Et quand ils ont bien bu
Se plantent le nez au ciel
Se mouchent dans les étoiles
Et ils pissent comme je pleure
Sur les femmes infidèles
Dans le port d`Amsterdam
Dans le port d`Amsterdam.

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